Faut-il apprendre l'informatique à l'école ?⚓
L'utilisation des ressources numériques dans l'enseignement est de plus en plus importante et occupent une place prépondérante dans les nouveaux programmes de l’Éducation Nationale.
Mais est-ce vraiment une nouveauté ?
Dès la fin des années 90, les ordinateurs et internet sont entrés progressivement dans les écoles. Ils ont surtout été utilisés à des fins de gestion administrative, mais certains enseignants n'ont pas hésité à échanger et expérimenter pour des usages pédagogiques : utilisation par les élèves du traitement de texte et de PAO comme Publisher pour la réalisation de journaux de classe, premiers sites internet d'école, travail sur le son ou sur l'image, recherche documentaire, correspondance entre classes, etc...
Ces usages sont devenus de plus en plus fréquents, à la fois grâce à la généralisation du haut débit, mais aussi avec une offre de ressources et d'outils pédagogiques adaptés de plus en plus nombreux.
La fracture numérique se résorbe peu à peu et de plus en plus de familles disposent d'outils numériques et d'un accès à internet, même si cette fracture existe encore et peut être la sources d'inégalités scolaires (accès à l'information, aux services en ligne, au site de l'établissement scolaire qui proposent des outils en ligne aux élèves).
La plupart des élèves ont maintenant un accès courant, au sein du cadre familiale, aux ressources numériques (téléphone portable, tablette, ordinateur). Ayant grandi avec ces outils, ils donnent l'impression de parfaitement les maîtriser et c'est vrai qu'ils manifestent une grande aisance et une approche intuitive qui paraît efficace.
Dans ce contexte, apprendre aux élèves à utiliser les outils informatiques est-il nécessaire ?
La réponse est sans conteste "oui" car les notions de base font souvent défaut :
Savoir utiliser un traitement de texte, maîtriser le clavier et les fonctions du logiciel
Savoir utiliser efficacement un moteur de recherche, choisir les sites les plus appropriés selon son niveau
Connaître les droits d'usage liés aux contenus trouvés sur internet
Savoir vérifier une information, la confronter à différentes sources
Et enfin, comprendre comment fonctionne un ordinateur, comment fonctionne internet, quel en est le coût économique et écologique pour que tout cela ne reste pas une simple "boîte noire"
Les ressources numériques sont d'abord un outil au service des apprentissages.
Il ne s'agit pas d'en faire une nouvelle matière à enseigner. Mais pour un bon usage et une bonne maîtrise, les élèves ne peuvent pas échapper à des séances leur permettant d'acquérir les compétences techniques et la réflexion nécessaires qu'ils utiliseront et renforceront ensuite à l'occasion des apprentissages sollicitant des ressources numériques.
Ayant enseigné en école primaire, mais aussi dans les CDI de deux collèges, j'ai trop souvent vu des élèves, parfois en 4ème ou en 3ème, au prise avec des difficultés qu'un apprentissage progressif aurait pu leur éviter :
Clavier : comment utiliser l'accent circonflexe, les trémas, les caractères spéciaux comme € ou @, la ponctuation
Traitement de texte : méconnaissance de la mise en forme et de la tabulation
Moteur de recherche : pour répondre à un questionnaire, élèves qui tapent la question en entier plutôt que sélectionner les mots clefs
Problème pour choisir des sites pour trouver un renseignement et y naviguer : au bout du compte, l'élève perd son temps à cliquer sur des liens sans trouver l'information recherchée
La liste pourrait continuer. Elle illustre surtout qu'un usage fréquent et quotidien d'objets numériques n'est pas synonymes de leur maîtrise et de leur compréhension.
Maîtriser la souris⚓
Niveau : Maternelle, CP
Avec des tablettes numériques, la question de la souris ne se pose pas : l'enfant utilise son doigt pour manipuler ou activer des icônes. C'est une approche directe avec l'outil numérique qui ne nécessite pas une motricité fine.
Par contre, pour de jeunes enfants n'ayant jamais ou que très peu utilisé un ordinateur, l'utilisation de la souris n'est pas si facile : il faut déplacer un objet horizontalement et suivre en même temps le curseur sur un écran vertical. Cette étape peut être perturbante et nécessite un entraînement :
Acquérir la motricité et le repérage dans l'espace pour déplacer la souris
Apprendre à pointer sur une icône du bureau
Apprendre à cliquer avec le bouton gauche
Apprendre à double-cliquer avec le bouton gauche, à la bonne vitesse, pour ouvrir une application
Ces gestes ont l'air tout simple, mais posent souvent des difficultés à acquérir. Ensuite viendront :
Utiliser la molette de défilement
Cliquer avec le bouton droit et choisir un menu (pour élèves lecteurs)
Pour permettre cet apprentissage, il existe des applications en ligne ou ces deux que j'ai réalisés à télécharger (ils fonctionnent sous Windows toutes versions).
Complément : Taille de la souris
Les souris classiques ne sont pas ergonomiques pour de jeunes enfants : trop grosses, trop grand écartement entre les boutons. Avec des élèves ayant des difficultés motrices, j'ai utilisé pendant un temps une petite souris qui faisait environ les deux tiers de la taille d'une souris normale. J'ai ainsi vu la frustration de la difficulté à utiliser la souris classique remplacée par le plaisir de maîtriser l'outil et utiliser les applications éducatives. Cette souris est depuis restée dans la classe de maternelle d'une collègue où elle était appréciée.
En tapant les mots clefs "petite souris optique", vous trouverez facilement chez des fournisseurs de matériel informatique ou des sites de vente en ligne un choix de petites souris peu onéreuses.
Méthode : Configurer la souris
Il peut être utile de configurer les options de la souris, en particulier pour les enfants gauchers ou pour régler la vitesse du double-clic.
Sous Windows, allez dans le panneau de configuration ou, sous Windows 10, cliquez sur Paramètres, puis sur Périphériques. Cliquez sur Souris puis sur Options supplémentaires de souris. Une fenêtre s'ouvre (voir illustration ci-contre) qui permet les différents réglages :
Inverser le bouton principal pour un gaucher
Régler la vitesse du double clic
Choisir un autre modèle de pointeur plus grand
Etc...
Applications en ligne⚓
Attention :
Les applications en ligne nécessite une bonne connexion internet, ce qui n'est pas toujours le cas dans les écoles.
3 applications à télécharger pour se familiariser avec la souris (Windows, Mac, Linux)
logicieleducatif.fr, le site des jeux éducatifs en ligne : B2I : les clics de la souris (pour enfants lecteurs)
L'HIBOUBOO : des petits jeux en ligne tout simple pour une première approche de la souris
Applications à télécharger⚓
Conseil :
L'avantage des applications à télécharger est qu'elles ne nécessitent pas une connexion internet.
Ci-dessous deux applications que j'ai réalisées et testées avec plusieurs classes de Grande Section. Copiez le fichier d'installation sur une clef USB et installez les jeux sur tous vos postes. Un raccourci s'installe sur le bureau pour chaque jeu, à vous d'organiser le bureau pour favoriser l'autonomie des élèves : icônes des jeux à droite ou au centre du bureau, dossier contenant les raccourcis, etc...
1 clic⚓
Sept jeux différents pour enfants de maternelle ou CP pour s'entraîner à cliquer avec la souris sur des objets de tailles différentes, fixes ou en mouvement.
Premier jeu : cliquer sur les grenouilles pour les faire sauter
Deuxième jeu : cliquer sur les kangourous pour les faire sauter
Troisième jeu : cliquer sur les mouches pour les faire s'envoler
Quatrième jeu : cliquer sur l'hélicoptère pour faire sauter le parachutiste
Cinquième jeu : cliquer sur le perroquet pour lui faire lacher son orange
Sixième jeu : cliquer sur le ballon pour le dégonfler
Septième jeu : cliquer sur le ballon (ballon plus petit) pour le faire éclater
2 clics⚓
Trois jeux différents pour enfants de maternelle ou CP pour s'entraîner à double-cliquer avec la souris sur des objets de différentes tailles.
Premier jeu : double-cliquer sur les fusées pour les faire décoller
Deuxième jeu : double-cliquer sur les boites pour faire sortir les clowns
Troisième jeu : double-cliquer sur les dauphins pour les faire sauter
Savoir utiliser le clavier⚓
Niveau :
première approche en Grande Section ou en CP
apprentissage progressif pour maîtriser les différentes fonctions du clavier en CE2 ou CM1
Le clavier est un outil complexe qu'il convient d'aborder progressivement pour que l'élève apprenne et mémorise la position des principales touches et pour qu'il acquiert les bons automatismes. De plus, il doit intégrer qu'une touche peut produire deux caractères, que certaines touches ont des fonctions particulières et qu'enfin, il existe des combinaisons de touches pour écrire des caractères spéciaux ou pour des raccourcis clavier.
Les chapitres ci-dessous peuvent être abordés comme une progression, mais libre à vous de puiser dans les démarches et outils pour construire un apprentissage.
Observer et décrire le clavier⚓
Dans un premier temps, il convient de faire observer aux élèves un clavier pour repérer les différents types de touches :
sur des vrais claviers, c'est l'idéal (j'avais ainsi récupéré dans plusieurs écoles les claviers de vieux ordinateurs hors services. Même non branchés, c'était un premier contact concret avec l'objet).
à partir d'une image projetée sur TBI (vous pouvez utiliser l'image ci-dessus)
à partir de photocopies de représentation de clavier (voir document ci-dessous) agrandies en A3 pour permettre des jeux de recherche
Ensuite, c'est aux élèves d'observer et à l'enseignant de relever les observations :
Les lettres : elles sont écrites en majuscule, il n'y a pas d'autres caractère sur la touche, elles ne sont pas dans l'ordre alphabétique, etc ...
Les lettres accentuées : elles se trouvent en haut avec un chiffre au-dessus
Les signes de ponctuation : ils se trouvent tous groupés sur 4 touches qui se suivent
Les autres touches : pour cela, certains élèves ont déjà des connaissances et peuvent expliquer la fonction d'une touche à leurs camarades, quitte à ce que l'enseignant complète ou corrige
A partir de ces observations, on peut commencer le repérage des touches par un petit jeu :
mettre les élèves par 2 avec une photocopie A3 du clavier et distribuer à chaque groupe un jeton ou n'importe quel objet à poser (cube de numération, brique LEGO, etc...)
L'enseignant demande une touche, les élèves doivent poser le plus vite possible leur jeton à la bonne place, puis l'enseignant passe pour valider
Au début, commencer par des lettres, puis compliquer avec des lettres accentuées, des signes mathématiques, des fonctions spéciales (effacer, aller à la ligne, ...)
Vous pouvez aussi, surtout si vous avez un TBI ou peut s'afficher un minuteur, donner une durée limitée
Synthèse des observations :
Sur le document ci-dessous, la deuxième page propose de colorier les touches du clavier en fonction des observations et des explications qui ont été données.
Librairie-interactive.com : Connaître et utiliser le clavier AZERTY (affiches et documents à télécharger pour la classe)
Complément : Différents types de claviers
Le clavier utilisé en France est le clavier AZERTY, du nom des 6 premières lettres. Il contient les lettres accentuées typiques du français. Mais il existe d'autres sortes de claviers.
En Belgique, on utilise aussi le clavier AZERTY, mais avec quelques différences :
Clavier QWERTY : l'absence de lettres accentuées est un indice pour les élèves s'ils ont commencé à apprendre l'anglais. C'est celui utilisé dans les pays anglo-saxons et une grande partie du monde.
Le clavier QWERTY va se retrouver avec des adaptations pour chaque pays selon la typographie utilisée. Voici deux exemples :
Clavier QWERTY espagnol : N accentué, point d'interrogation inversé, ç majuscule.
Clavier QWERTY norvégien : O barré, A dans le E, A surmonté d'un rond.
Clavier QWERTZ : il est d'origine allemande et s'utilise dans les pays germanophones (Allemagne, Autriche, Suisse allemande) et la plupart des pays de l'Est.
Clavier QWERTZ allemand : voyelles surmontées d'un tréma (appelé umlaut), β appelé eszett.
Vous pouvez trouver les autres types de clavier (alphabet latin, chinois, cyrillique, arabe, etc...) sur cette page Wikipédia.
Les deux caractères d'une touche : comprendre et savoir utiliser⚓
En observant le clavier, les élèves ont pu constater que certaines touches comportaient deux ou trois caractères. Le troisième caractère est un caractère spécial peu utile pour la rédaction de texte dont on ne s'occupera pas dans un premier temps.
Par contre, ce que les enfants doivent comprendre, c'est que toutes les touches ont deux positions : la position basse et la position haute. Certains pourront répondre que ce n'est pas vrai avec les lettres, sauf que j'ai le choix entre taper la lettre minuscule ou la lettre majuscule.
Pour mieux expliquer, surtout avec de jeunes enfants, je compare chaque touche à une maison :
Pour une lettre, la minuscule habite au rez-de chaussée et la majuscule à l'étage.
Le é (e accent aiguë) habite au rez-de-chaussée et le 2 à l'étage.
La virgule habite au rez-de-chaussée et le point d'interrogation à l'étage.
Et on peut demander aux élève de citer d'autres exemples en observant le clavier.
Pour monter à l'étage, il n'y a pas d'escalier, seulement un ascenseur : la touche Maj ou Shift symbolisée par une flèche orientée vers le haut. Premier obstacle de compréhension, la touche Maj est une touche que l'on peut maintenir appuyée sans que rien ne s'écrive à l'écran.
Demander aux élèves de maintenir appuyée une touche avec une lettre : la lettre se répète tant que s'exerce la pression sur la touche.
Demander aux élèves de maintenir appuyée la touche Maj de gauche ou de droite, rien ne se passe : l'ordinateur attend pour inscrire le caractère de l'étage. Dès que l'on appuie plus sur Maj, c'est le caractère du rez-de-chaussée qui s'inscrit.
Il faut donc combiner deux touches et donc, utiliser ses deux mains. Pour un droitier, le doigt de la main gauche reste appuyé sur Maj tandis que le doigt de la main droite frappe la touche.
Cela paraît simple, mais comprendre le fonctionnement et adopter la motricité adéquate demande un certain entraînement aux plus jeunes. De même, quand ils ne se rappellent plus qu'il faut utiliser la touche Maj, je leur dis souvent : "Le caractère (point, chiffre, majuscule, ...) est à l'étage, utilise l'ascenseur !".
Remarque : l'utilisation de la touche verrou (Verr Maj ou Caps Lock)
Cette touche verrouille en position haute. Elle peut remplacer la touche Maj, sauf que très souvent, les élèves oublient d'appuyer à nouveau dessus pour la désactiver et continue d'écrire en majuscule. Tout est à recommencer.
La touche verrou est pratique pour :
écrire un titre en majuscule
utiliser les chiffres, par exemple sur un portable dont le clavier ne possède pas de pavé numérique
On peut aussi faire observer aux élèves que lors de la frappe sur verrou, un témoin s'allume (voir ci-dessous le chapitre sur le pavé numérique).
Donc, pour donner de bonnes habitudes de frappe au clavier, il vaut mieux privilégier l'utilisation de la touche Maj.
Le pavé numérique⚓
Le pavé numérique pose peu de difficultés aux enfants. Quelques remarques cependant :
La touche Verr Num désactive le pavé numérique. Plus d'une fois, lors d'une erreur de frappe, des élèves avaient appuyé sur cette touche et plus rien ne fonctionnait. Au début, ils auront besoin de votre aide pour corriger leur erreur, mais faites leur remarquer le témoin lumineux pour qu'ensuite, ils soient autonomes.
Selon les modèles de clavier, le signe multiplier est représenté par * et le signe diviser est représenté par le signe /.
Le point a une fonction de virgule. Sous OpenOffice ou LibreOffice, la frappe du point marquera toujours une virgule.
L'accent circonflexe et le tréma⚓
L'utilisation de l'accent circonflexe ou du tréma (combiné avec la touche Maj) est un peu particulière et demande explication et entraînement. Attention à ne pas confondre avec le signe ^ à côté du ç.
Je commence par demander aux élèves au-dessus de quelles lettres on trouve un accent circonflexe ou un tréma. Je les note au tableau et, très vite, on obtient la liste des voyelles : a, e, i, o, u.
J'explique ensuite que cette touche, quand on l'a frappée une fois, attend qu'on lui indique la lettre qui va dessous. Par exemple : â, ê, î, ô, û.
Par contre, si on la frappe deux fois ou plus, on obtient ^^ : à effacer et à recommencer.
De même, si on frappe une consonne, on obtient ^r ou ^b : à effacer et à recommencer.
Pour le tréma, appuyer sur Maj et frapper la touche. Indiquer ensuite la voyelle qui va dessous : ä, ë, ï, ö, ü.
Remarque : cette touche peut s'utiliser avec des voyelles tapées en majuscule : Â, Ê, Î, Ô, Û.
Les touches spéciales⚓
Le troisième caractère représenté sur certaines touches permet d'écrire des caractères spéciaux : €, #, {, }, etc...
Pour taper ces caractères, utiliser la combinaison des deux touches Ctrl et Alt maintenues appuyées (donc deux doigts qui appuient en même temps sur deux touches différentes) et une frappe sur la touche voulue.
Sur ce schéma apparaissent en vert les différentes touches spéciales :
Schéma de synthèse⚓
Fiches aides pour utiliser le clavier⚓
J'ai conçu trois fiches aides pour repérer les touches du clavier ou se rappeler de certaines combinaisons de touches. Ces fiches sont progressives :
Niveau 1 (CP, CE1)
Niveau 2 (CE2, CM1 en début d'année)
Niveau 3 (CM1 en fin d'année, CM2, collégiens)
Il ne s'agit pas de fiches individuelles à distribuer à chaque élève, mais de documents à imprimer en couleur et plastifier. Pour leur utilisation, vous pouvez :
Laisser une fiche à côté de chaque ordinateur si vous disposez d'une salle informatique.
Ranger les fiches dans un casier où les élèves viennent les prendre et les ranger en autonomie si vous utilisez des ordinateurs portables.
Fiche niveau 1⚓
C'est une fiche très visuelle qui, à partir d'un petit texte qui regroupe tous les signes mis en valeur en rouge, renvoie par des flèches aux touches ou combinaisons de touches à utiliser. Il n'y a pas les caractères spéciaux, mais la majuscule, les lettres accentuées, les signes de ponctuation, etc...
Fiche niveau 2⚓
Fiche niveau 3⚓
C'est une version plus complète de la fiche niveau 2 : les principaux signes sont nommés et encadrés en rouge accompagnés d'un schéma des touches ou combinaisons de touches à utiliser. Se rajoutent un tableau sur les règles d'espacement avec les signes de ponctuation, l'utilisation du tréma et les caractères spéciaux avec l'exemple du signe €.
Applications en ligne⚓
Attention :
Les applications en ligne nécessite une bonne connexion internet, ce qui n'est pas toujours le cas dans les écoles.
ABCRAPIDO : jeu de reconnaissance rapide des lettres avec trois niveaux de difficultés
Utilisation du clavier : 20 activités progressives allant de la frappe des lettres jusqu'aux caractères spéciaux
3 applications à télécharger pour se familiariser avec le clavier (Windows, Mac, Linux)
logicieleducatif.fr, le site des jeux éducatifs en ligne : B2I (ces jeux s'adressent à des enfants lecteurs ayant déjà une certaine maîtrise : à privilégier pour le cycle 3)
Applications à télécharger⚓
L'avantage des applications à télécharger est qu'elles ne nécessitent pas une connexion internet.
Ci-dessous deux applications que j'ai réalisées et testées avec plusieurs classes de Grande Section. Copiez le fichier d'installation sur une clef USB et installez les jeux sur tous vos postes. Un raccourci s'installe sur le bureau pour chaque jeu, à vous d'organiser le bureau pour favoriser l'autonomie des élèves : icônes des jeux à droite ou au centre du bureau, dossier contenant les raccourcis, etc...
Tape les lettres⚓
Pour s'entraîner à trouver les lettres sur le clavier : jeu avec les majuscules, jeu avec les minuscules et jeu avec les cursives.
Avec la touche F1, vous pouvez choisir dans chaque jeu parmi les polices disponibles sur votre ordinateur pour que les enfants s'entraînent à reconnaître différentes sortes de caractères.
Si vous ne disposez pas de la police Cursif sur votre ordinateur, une application inclue dans le jeu permet de l'installer.
Si cette application ne fonctionne pas (cela dépend des versions de Windows), vous pouvez télécharger le fichier Cusif, l'ouvrir et cliquer sur Installer.
Tape le mot⚓
Pour s'entraîner à taper des mots avec le clavier en recopiant un modèle : jeu avec les majuscules, jeu avec les minuscules et jeu avec les lettres cursives. L'enfant clique sur une image et le modèle du mot s'affiche. En cliquant sur l'image, il peut entendre le mot affiché.
Pour ce jeu, l'enfant s'initie à l'utilisation de la barre d'espace, de la touche effacer et de la touche entrée. Pour les minuscules et cursives, il doit aussi utiliser les lettres accentuées. Une aide visuelle est fournie à l'écran.
Trois thèmes au choix :
Animaux
Personnages
Véhicules et objets
Si vous ne disposez pas de la police Cursif sur votre ordinateur, une application inclue dans le jeu permet de l'installer.
Si cette application ne fonctionne pas (cela dépend des versions de Windows), vous pouvez télécharger le fichier Cusif, l'ouvrir et cliquer sur . La police s'installe dans le dossiers Fonts de Windows.
Le traitement de texte⚓
Niveau :
première approche en CP
apprentissage progressif à partir du CE1 à renforcer chaque année pour une bonne maîtrise en fin de Cycle 3
Choisir un traitement de texte approprié⚓
Les traitements de textes les plus courants sont :
Microsoft Word (payant pour la suite Office complète - version gratuite avec seulement Word et Excel ... et un peu de pub !)
OpenOffice
LibreOffice, le successeur d'OpenOffice
Microsoft Word⚓
Microsoft Word, depuis sa version 2010, a radicalement changé la présentation de ses menus. Il faut cliquer sur chaque onglet (Fichier, Accueil, Insertion, Mise en page, etc...) pour afficher les boutons de chaque fonction. Si cela ne pose pas trop de problème pour quelqu'un ayant l'habitude du traitement de texte ou ayant commencé sur des versions antérieures de Word, pour des élèves, le contenu est beaucoup trop riche et la navigation trop complexe.
Si vous avez le choix, je ne recommande donc pas une initiation au traitement de texte sous Word. S'il m'arrive régulièrement d'utiliser des versions de Word 2010 ou postérieures, je préfère largement les deux autres traitements de texte.
OpenOffice et OpenOffice for kids⚓
OpenOffice est une suite bureautique complète créée en open source et gratuite.
L'aspect de ses menus rappelle les premières versions de Word. On peut choisir quels menus afficher, ce qui évite de trop surcharger les boutons en haut de page pour un usage plus facile par les élèves.
Une version adaptées aux jeunes enfants a été développées, OpenOffice for kids, qui convient très bien pour débuter en traitement de texte en cycle 2 ou avec des élèves à besoin éducatifs particuliers.
Il est possible de télécharger et d'installer des extensions pour OpenOffice et OpenOffice for kids, une des plus utiles dans le cadre scolaire étant LireCouleur qui permet de colorier les syllabes, les séparer, faire apparaître les lettres muettes, etc...
Complément : OpenOffice for kids
OpenOffice for kids OOo4kids est une suite bureautique simplifiée adaptée aux enfants , créée à partir d'OpenOffice.org, et conçue en concertation avec des acteurs du monde de l'éducation.
Exemple de barre d'outil débutant sous OOo4kids. En cliquant sur la flèche entourée en rouge, on peut personnaliser la barre d'outil, ajouter des boutons (ici, la couleur de police) ou en enlever (Cliquer pour agrandir l'image).
LibreOffice⚓
Dernière née, LibreOffice est également une suite bureautique complète créée en open source et gratuite.
Si elle garde la même disposition qu'OpenOffice, les boutons de commande ont en revanche été redessinés et sont plus gros. L'aspect général est donc plus clair et plus facile à comprendre pour les élèves.
L'aspect des barres de menus sous OpenOffice :
L'aspect des barres de menus sous LibreOffice :
Paramétrer le traitement de texte⚓
Deux paramétrages me semblent indispensables pour que des élèves puissent débuter avec un traitement de texte dans de bonnes conditions :
Les barres d'outils : ne pas toutes les afficher pour ne pas surcharger en boutons de contrôles, voire même choisir dans chaque menu quelles icônes apparaîtront.
La police de caractère par défaut est généralement Times New Roman ou Liberation Serif sous LibreOffice, en taille 12. Ces polices ne sont pas les plus appropriées pour des élèves, à la fois pour leur typographie et pour leur taille. Il faut donc modifier la police par défaut pour qu'à la création d'une nouvelle page, ce soit la police de votre choix qui s'affiche.
Paramétrer les barres d'outils⚓
Pour débuter en traitement de texte, les élèves n'ont besoin que de deux barres d'outils :
La barre d'outils Standard qui comporte les icônes de création d'un nouveau document, d'enregistrement, de copier et coller et d'annulation de la dernière action pour les plus utiles.
La barre d'outil Formatage qui comporte le choix des polices et de leur taille, leur couleur, leur mise en forme, le type d'alignement, etc...
Pour choisir les barres d'outils qui s'affichent, cliquer sur le menu Affichage, puis sur Barres d'outils et cliquer sur les barres d'outils souhaitées. Les barres sélectionnées sont cochées. En cliquant à nouveau dessus, vous pouvez les désactiver.
Complément : Déplacer les barres d'outils
Les barres d'outils peuvent être déplacées : l'une à côté de l'autre, l'une en dessous de l'autre, en bas de page, sur le côté, en fenêtre sur la page.
Repérer la ligne pointillée située au début de la barre d'outils (ici encadrée en rouge) :
Déplacer le curseur de la souris sur cette ligne pointillée jusqu'à ce que la flèche devienne une croix à 4 pointes. Maintenir appuyé le bouton droit de la souris et déplacer la barre d'outils.
Choisir les boutons qui apparaissent dans la barre d'outils⚓
Chaque barre d'outils est paramétrée pour afficher par défaut un certain nombre de boutons correspondant à autant d'actions différentes. Mais certains de ces boutons sont inutile pour débuter avec le traitement de texte. Il est donc possible d'en masquer ... ou d'en rajouter.
Sous OpenOffice⚓
Première méthode⚓
Cliquer sur la flèche grisée située en bout de barre d'outils (ici encadrée en rouge).
Passer sur Boutons visibles, ce qui déroule le menu des boutons.
Les boutons visibles apparaissent encadrés en bleu. Cliquer dessus pour les masquer ou cliquer sur ceux qui ne sont pas encadrés pour les faire apparaître.
Cliquer pour agrandir l'image.
Deuxième méthode⚓
Cliquer sur Affichage, puis Barre d'outils et, en bas de menu, cliquer sur Personnaliser
Une fenêtre apparaît, cliquer sur l'onglet Barre d'outils.
Choisir la barre d'outils à personnaliser : Standard, Formatage, etc...
Cocher ou décocher les boutons que vous voulez masquer ou faire apparaître.
Remarque : l'ordre des boutons peut être modifié par glisser/déposer.
Cliquer pour agrandir l'image.
Sous LibreOffice⚓
Première méthode⚓
Cliquer avec le bouton gauche de la souris sur n'importe quel bouton de la barre d'outils.
Passer sur Boutons visibles, ce qui déroule le menu des boutons.
Les boutons visibles apparaissent encadrés en bleu. Cliquer dessus pour les masquer ou cliquer sur ceux qui ne sont pas encadrés pour les faire apparaître.
Une flèche rouge située en bas de menu (ici encadrée en rouge) permet de faire défiler tous les boutons. Vous pouvez aussi utiliser la molette de la souris.
Cliquer pour agrandir l'image.
Deuxième méthode⚓
Cliquer sur Affichage, puis Barre d'outils et, en bas de menu, cliquer sur Personnaliser
Une fenêtre apparaît, cliquer sur l'onglet Barre d'outils.
Dans la colonne de droite, choisir la barre d'outils à personnaliser : Standard, Formatage, etc...
Cocher ou décocher les boutons que vous voulez masquer ou faire apparaître.
Remarque : l'ordre des boutons peut être modifié par glisser/déposer.
Cliquer pour agrandir l'image.
Paramétrer la police par défaut⚓
Il est nécessaire que les polices d'écriture utilisées soient sans empattements typographiques. En effet, ces polices d'écriture peuvent amener des confusions entre les lettres b, d, p, q et u/n.
Pour mieux connaître les différentes polices et leurs spécificités, vous pouvez consulter ce site.
Exemples de polices présentes sur votre ordinateur à privilégier :
Verdana (police conseillée pour les enfants ayant des problèmes de lecture)
Tahoma
Comic sans MS (police épaisse avec un grand interligne)
Exemples de ces polices en taille 16 :
Exemples de polices présentes sur votre ordinateur à éviter :
Times new roman (empâtement)
Garamond (empâtement, police trop petite)
Courrier new (empâtement, police pas assez épaisse)
Arial (le i majuscule ressemble au l minuscule)
Lucida sans (le i majuscule ressemble au l minuscule)
Exemples de ces polices en taille 16 :
Comment paramétrer le traitement de texte pour qu'il affiche la police et la taille de votre choix à l'ouverture d'un nouveau document ?
Sous OpenOffice ou Libre Office, suivre les instructions ci-dessous ou consulter ce lien :
cliquer sur Outils, puis sur Options
dans OpenOffice Writter ou LibreOffice Writter, cliquer sur Police standard
modifier la police par défaut, ainsi que sa taille (14 ou 16 pour de jeunes élèves) et cliquer sur OK
Sous Microsoft Word : consulter ce lien.
Méthode : Comment installer une nouvelle police de caractères sur votre ordinateur ?
Sur votre ordinateur, selon son système d'exploitation, un certain nombre de polices de caractères sont déjà installées par défaut. Il se peut que celle que vous souhaitez utiliser ne soit pas présente : vous allez devoir la télécharger et l'installer sur votre ordinateur.
Pour ajouter une nouvelle police, deux possibilités :
Premier cas : soit en allant la prendre sur un autre ordinateur où elle se trouve déjà
Second cas : soit en la téléchargeant sur des sites qui proposent des polices libres et/ou gratuites, comme Dafont pour citer sans doute le plus connu
Dans le premier cas, il est nécessaire de connaître le chemin d'accès au répertoire Windows qui contient les fichiers de polices sur votre ordinateur : C:\Windows\Fonts
Pour prendre une police sur un ordinateur pour l'installer sur un autre, il suffit d'aller chercher dans ce répertoire la police voulue, copier le fichier, puis le coller sur une clé USB.
NB : ne pas s'étonner de voir éventuellement plusieurs fichiers pour une même police. C'est normal, Ils correspondent aux différentes apparences (light, normal, gras, italique, gras italique, etc.)
Dans le second cas, se rendre sur un site qui propose des polices gratuites. Il est souvent possible de filtrer selon les caractéristiques voulues (manuscrite, script, fantaisie, sérif ou sans sérif, etc...). Par exemple Dafont.com
Installation :
Les polices téléchargées sont souvent des fichiers ZIP. Il faut alors les décompresser. Si vous n'avez pas de logiciel pour décompresser un fichier zippé, vous pouvez télécharger 7-Zip (gratuit). Pour décompresser un dossier zip avec 7-Zip, faire un clic droit sur le dossier, choisir 7-Zip puis Extraire ici.
Une fois le fichier décompressé, un ou plusieurs fichiers apparaissent, parfois contenus dans un dossier. Le ou les fichiers contenant la police de caractère est indiqué par un A.
Faire un clic droit sur le fichier et cliquer sur Installer pour que la police s'installe directement dans le fichier Fonts de Windows.
En ouvrant ensuite votre traitement de texte habituel, la police apparaîtra dans la liste des polices disponibles.
Utiliser les barres de menus⚓
En même temps que les élèves commencent à acquérir une bonne maîtrise du clavier, il convient d'introduire progressivement l'utilisation des boutons des barres de menu.
Vous pouvez prévoir une séance pour expliquer l'utilisation des principaux boutons avec une fiche de synthèse (voir ci-dessous).
Personnellement, sans exclure la séance collective, j'ai tendance à privilégier l'explication individuelle ou avec 2 ou 3 élèves. Ainsi, ce sont eux qui utilisent les boutons en suivant mes directives. Ils comprennent ainsi mieux, peuvent poser des questions, recommencer en cas d'erreur, etc... Ces élèves vont devenir des personnes ressources dans la classe qui, dans le cadre d'un fonctionnement coopératif, iront expliquer aux autres ce qu'ils ont appris. Depuis plus de 20 ans que j'utilise le traitement de texte à l'école avec des des élèves, ce fonctionnement où la connaissance se diffuse progressivement et où chacun peut faire appel aux élèves ressources (qui ne sont pas forcément les mêmes selon ce qu'on veut faire) me paraît le plus efficace. Évidemment, c'est un apprentissage sur le long terme, mais l'informatique est là comme outil pour être utilisée tout au long de l'année.
Complément : Vocabulaire du traitement de texte
Certains termes doivent être maîtrisés par les élèves pour l'utilisation d'un vocabulaire informatique commun :
Clic et double clic
Frappe : taper sur une touche
Curseur : il se place avec la souris et correspond à la barre qui clignote. C'est à partir du curseur que du texte va être rajouté. Tant que les élèves n'auront pas compris ce principe, ils commettront des erreurs, surtout qu'à l'ouverture d'un document enregistré, le curseur se place ... au début !
Faire une sélection et texte sélectionné : il s'agit de passer sur une partie du texte en maintenant le bouton gauche de la souris appuyé. Le texte sélectionné apparaît sur un fond noir (sous Word) ou sur un fond bleu (OpenOffice et LibreOffice). On peut appliquer des actions au texte sélectionné : centrage, changement de police, de taille, de couleur, copier, etc...
Boutons : c'est l'icône dans la barre d'outils qui permet de faire une action (copier, coller, centrer, annuler, etc...)
Polices : il s'agit des différentes sortes de caractères qui ont des typographies différentes (lettres d'imprimerie, lettres cursives, lettres fantaisie, etc...)
Remarque : les polices sont installées dans l'ordinateur, dans le dossier Fonts de Windows. Mais d'un ordinateur à l'autre, les polices contenues dans ce dossier peuvent changer, surtout pour les plus fantaisistes. Donc, en envoyant un document à une autre personne ou en le transférant par clef USB, il est possible que la police choisie soit remplacée par une autre par défaut, ce qui peut modifier la mise en page. Les élèves adorent changer les polices, mais n'hésitez pas à imposer une charte graphique avec des polices standards contenues sur tous les ordinateurs (Arial, Comic sans MS, Verdana, Times new roman, etc...)
Dossier : le rangement dans l'ordinateur se fait dans des dossiers qui peuvent contenir d'autres dossiers.
Document ou fichier : c'est la page sur laquelle l'élève a effectué un travail et qu'il a enregistrée. Elle se trouve rangée dans un dossier, d'où l'intérêt de préparer le rangement dans l'ordinateur.
Préparer des dossiers par classe avec à l'intérieur des dossiers pour chaque élève
Ou alors, si les élèves tapent un texte sur le même thème, enregistrer le fichier avec le nom du thème suivi du prénom ou du nom. Par exemple : Conte - Julie ou Reportage - Damien.
Proposition de progression⚓
Dans l'idée d'une progression, mais à titre purement indicatif car ce sont les projets et les besoins qui vont dicter les apprentissages, je favoriserais la découverte des boutons des barres d'outils dans l'ordre suivant :
1. Réparer ses erreurs :
Annuler la dernière frappe : en cas de grosse erreur, par exemple un élève qui sélectionne une partie de son texte et l'efface par mégarde, pour éviter la grosse panique, un des premiers boutons dont j'explique la fonction (sur TBI, avec un schéma au tableau, en cherchant et repérant sur l'écran) est la flèche bleue ou jaune, selon le traitement de texte, qui permet d'annuler une ou plusieurs erreurs. C'est ce que j'appelle le bouton "anti-bêtises".
2. Sauvegarder un travail :
Enregistrer un document, à ne pas confondre avec Enregistrer sous... En effet, quand on utilise Enregistrer sous..., on crée une copie du document sur lequel on travaille : on obtient donc deux documents ! Lors de l'enregistrement d'un document, seule la première fois nécessite de le nommer et de le placer dans le bon répertoire. Ensuite, l'enregistrement se fait automatiquement en cliquant sur le bouton.
3. Mise en forme du texte :
Mettre en gras
Mettre en italique
Souligner le texte sélectionné
Choix de la police (ou caractère)
Taille de la police (ou caractère)
Choisir la couleur du texte
4. Mise en page :
Centrer le texte sélectionné : pour centrer un titre, la plupart des élèves commencent par placer des espaces devant, mais le texte reste aligné à gauche. Souvent, pour leur faire comprendre que leur méthode n'est pas la bonne, je sélectionne la ligne avec le titre et les espaces et j'augmente la taille de la police. Le titre n'est alors plus du tout au centre, parfois même va à la ligne en-dessous. Après cette petite démonstration, l'intérêt d'utiliser le bouton Centrer est évidente. On peut là aussi changer la taille de la police pour montrer que le titre reste au centre.
5. Utiliser le copier/coller : avant toute chose, les élèves doivent apprendre à sélectionner un texte, ce qui n'est pas toujours si facile, surtout s'il faut sélectionner une grande partie de texte.
Astuces : cliquer au début du texte à sélectionner, maintenir appuyée la touche Maj ou Shift et cliquer à la fin du texte à sélectionner. Votre sélection est faite !
Copier la sélection : bouton de la barre d'outils ou menu déroulant avec un clic droit de la souris.
Coller la sélection : bouton de la barre d'outils ou menu déroulant avec un clic droit de la souris.
6. Accéder ou créer un document :
Ouvrir un document déjà créé : un élève vient de finir de taper son texte et à enregistrer son document. Un autre élève prend la suite pour finir un travail commencé. Inutile de fermer le traitement de texte, avec ce bouton, il peut rechercher et ouvrir son document.
Ouvrir une nouvelle page : un élève vient de finir de taper son texte et à enregistrer son document. Un autre élève prend la suite pour commencer un travail. Inutile de fermer le traitement de texte, avec ce bouton, il peut créer son document.
7. Imprimer :
Imprimer toutes les page : je conseille de vérifier le document, sa mise en page, l'absence de sauts de page inutiles avant l'impression. Ce bouton n'est donc à n'utiliser qu'après vérification de l'enseignant (et une seule fois : certaines imprimantes sont lentes, inutiles de multiplier les clics !).
8. Mise en page : ces deux fonctions ne sont introduites que si nécessaire (création d'une liste, aération de la mise en page)
Créer une liste numérotée
Créer une liste à puces
Complément : Trucs et astuces
Pour les élèves plus âgés, on peut commencer à introduire quelques techniques qui permettent d'être plus rapide dans l'utilisation d'un traitement de texte :
les clics de souris pour sélectionner
les raccourcis clavier avec la touche Ctrl
La fiche ci-contre peut être affichée à côté des ordinateurs ou accompagner au verso la fiche aide pour utiliser le clavier.
Fiches de recherche et de synthèse⚓
Les documents ci-dessous sont des fiches de synthèse. Auparavant, il convient d'avoir fait une démonstration sur un texte des effets des principaux boutons des barres d'outils :
soit sur un TBI ou avec un vidéoprojecteur
soit avec un ordinateur pour un ou deux élèves où ils doivent modifier le texte en fonction des consignes
Les règles d'espacement et le saut de ligne⚓
Les espaces à appliquer en tapant un texte répondent à des normes. Au début, les élèves les ignorent. Si les règles d'espacement pour la ponctuation peuvent n'être introduites que lorsque le traitement de texte commence à être bien maîtrisé, en revanche, dès le début, la règle est un seul espace entre chaque mot.
De même, certains élèves, en arrivant en bout de ligne, vont utiliser la touche Entrée pour faire un saut de ligne car il n'ont pas compris que le logiciel gérait lui-même en fonction de l'espace le nombre de mots par ligne. Il fait donc un saut de paragraphe et, automatiquement, le logiciel va transformer la première lettre de la ligne en majuscule, même au milieu d'une phrase.
Comment vérifier le respect des règles d'espacement et les sauts de ligne ?⚓
Méthode : Comment vérifier le respect des règles d'espacement et les sauts de ligne
Dans un premier temps, laisser l'élève taper son texte jusqu'au bout, même si d'emblée apparaissent des erreurs d'espacement.
Dans la barre d'outils Standard se trouve ce petit symbole qui correspond aux caractères invisibles ou marques de formatage. Cliquer sur ce bouton pour faire apparaître les espaces sous forme de points et les sauts de ligne sous la forme d'un P inversé à double barre.
De cette manière apparaissent les erreurs mises en valeur ici par des couleurs :
Trait rouge : espaces en trop
Cercle vert : espace inapproprié (pas d'espace pour l'apostrophe, pas d'espace avant un point ou une virgule)
Cadre bleu : saut de ligne inutile et majuscule induite
L'élèves n'a plus qu'à effectuer une "chasse aux espaces en trop" et supprimer les sauts de lignes inutiles. Après vérification par l'enseignant, il suffit de cliquer à nouveau sur pour faire disparaître les marques de formatage.
Règles d'espacement pour les signes de ponctuation⚓
Complément : Règles d'espacement pour les signes de ponctuation
Dans la troisième colonne d'exemples, les espaces sont représentés par le signe —.
Entre deux mots | un seul espace | Le—chat—boit—du—lait. |
. (point) , (virgule) | pas d'espace avant, un espace après | Le chat dort.—Il est content,—il ronronne. |
? (point d'interrogation) ! (point d'exclamation) ; (point virgule) : (deux points) « (guillemets) | un espace avant et un espace après | Le chat est un carnivore—:—il a des griffes et des dents pointues. Le chat est-il un mammifère—? |
' (apostrophe) - (tiret) | pas d'espace | L'oiseau s'envole. L'oiseau vole-t-il ? |
Retrouvez ce tableau dans la fiche aide pour utiliser le clavier niveau 3.
Insérer des images ou d'autres objets⚓
Pour les nécessités d'un exposé ou pour embellir une page de garde, les élèves peuvent être amenés à insérer des images ou des titres réalisés avec Fontwork sur un document.
Sans rentrer dans le détail de toutes les modifications possibles à réaliser sur des images ou des objets, deux qui mettent régulièrement les élèves en difficulté me semblent importantes à aborder :
Le redimensionnement
L'adaptation du texte, c'est à dire comment le texte se positionne par rapport à l'image ou l'objet.
Méthode : Insérer des images
Pour insérer des images sur une page, deux techniques existent :
Faire un copier/coller : soit l'image se trouve dans un dossier et il faut l'ouvrir avec un logiciel éditeur d'images (par exemple, Photofiltre, logiciel gratuit facile d'usage avec des fonctions intéressantes) et la copier, soit, si c'est une image trouvée sur internet, faire un clic droit et sélectionner Copier l'image. Ensuite, il n'y a plus qu'à aller sur son document et coller l'image.
Insérer l'image depuis un fichier :
Sous OpenOffice, cliquer sur le menu Insertion, puis Image et A partir d'un fichier... Il faut ensuite aller chercher l'image dans le bon dossier. Ou bien, si vous avez affiché la barre d'outils Dessin, cliquer sur ce bouton d'insertion d'image .
Sous LibreOffice, le bouton d'insertion d'image est directement intégré à la barre d'outils Standard.
Le redimensionnement⚓
Avec OpenOffice⚓
Sous OpenOffice, le réflexe est de cliquer sur l'image et d'utiliser un des carrés verts de redimensionnement, à l'un des angles de l'image, soit pour la réduire, soit pour l'agrandir.
Le problème, c'est qu'en utilisant l'un des carrés verts des angles, la taille de l'image est modifiée sans respect des proportions.
Au final, on risque d'obtenir une image déformée.
Méthode : Redimensionner une image en conservant les proportions
Vous l'avez compris, avec OpenOffice, la consigne à donner aux élèves, c'est de ne pas utiliser les carrés verts !
La bonne technique pour respecter les proportions est de cliquer sur l'image avec le bouton droit puis sur Image...
Une fenêtre apparaît, sélectionner l'onglet Type et vous pouvez alors définir la largeur et la hauteur de l'image.
Mais avant de changer toute valeur, il est impératif de cocher la case Conserver le ratio (ici entourée en rouge). Ainsi, la modification de la largeur ou de la hauteur s'accompagnera d'une modification proportionnelle de l'autre valeur.
Avec LibreOffice et Word⚓
Avec LibreOffice, la manipulation est beaucoup plus simple. En effet, en utilisant un des carrés verts de redimensionnement à l'un des angles de l'image, les proportions sont conservées.
Il n'est donc pas nécessaire d'aller dans le menu Image..., les élèves peuvent tirer ou réduire les carrés verts des angles.
L'adaptation du texte⚓
L'adaptation du texte correspond à la manière dont le texte va se positionner par rapport à une image ou tout autre objet (dessin, titre Fonwork, etc...).
Voyons les différents cas en image :
Pas d'adaptation : l'image occupe la place sur toutes les lignes et le texte se place au-dessus et au-dessous.
Renvoi relatif à la page : le texte se place de chaque côté de l'image.
Renvoi dynamique à la page : le texte épouse la forme de l'objet et se place, selon la position de l'image, soit à droite, soit à gauche.
Exemple avec alignement à droite :
Exemple avec alignement à gauche :
Adapter à gauche : le texte se place à gauche de l'image.
Adapter à droite: le texte se place à droitede l'image.
Adaptation continue : la position du texte n'est pas modifiée par l'image.
Le texte peut être placé sous l'image :
Le texte peut être placé sur l'image :
Méthode : Où trouver les boutons d'adaptation du texte ?
Sous OpenOffice, cliquer sur l'image avec le bouton droit puis sur Image...
Une fenêtre apparaît, sélectionner l'onglet Adaptation du texte et vous aurez les 6 différents choix d'adaptation.
Remarque : vous pouvez aussi cliquer avec le bouton droit sur l'image puis sur Adaptation du texte, mais vous ne disposez que de 4 possibilités sur 6.
Sous LibreOffice, cliquer sur l'image avec le bouton droit puis sur Adaptation du texte.
Un menu apparaît et vous aurez les 6 différents choix d'adaptation.
Remarque : en cliquant sur l'image, la barre d'outils Formatage est remplacée par la barre d'outils Image, mais vous ne disposez que de 4 boutons sur 6 possibilités.
Comment fonctionne un ordinateur ?⚓
Niveau :
Cycle 3
L'objectif n'est pas que les élèves connaissent tout sur le fonctionnement d'un ordinateur jusqu'au langage binaire. Il s'agit plutôt de remettre cet objet qui, pas ses nombreuses possibilités, a un aspect "magique" à sa place d'outil technologique qui, comme tout autre objet technique, est composé de différentes parties, a besoin d'énergie, à ses limites, peut tomber en panne, etc... Bref, c'est une machine sans intelligence !
De cette manière, on évitera peu à peu des phrases du style : "Maître, l'ordinateur s'est trompé !" à une attitude où les élèves réfléchissent à leurs propres actions et comprennent leurs erreurs.
Ordinateur et périphériques⚓
Avec de jeunes élèves, quand je leur demande de me montrer l'ordinateur, la plupart du temps, ils me montrent l'écran. Si je leur indique qu'ils se sont trompés, ils comprennent assez vite que l'ordinateur est la tour.
A ce moment là, en regardant derrière la tour tous les câbles qui en partent, les élèves comprennent très vite que pour fonctionner, l'ordinateur nécessite d'autres machines. Reste à en faire la liste. L'écran, le clavier, la souris, les hauts-parleurs sont assez vite identifiés. L'imprimante, surtout si elle est est en réseau, nécessite plus de réflexion. Quant aux scanners, ils ont pratiquement disparus et sont intégrés à l'imprimante.
En réfléchissant sur l'ordinateur de la maison, certains élèves vont citer la caméra, le micro, le joystick, la box (ou modem), etc...
De cette manière vont être différenciés l'ordinateur (ou unité centrale) des autres appareils : les périphériques.
Attention : Portables et tablettes
Cette démarche est beaucoup plus difficile à mettre en œuvre avec des portables et des tablettes. Pourtant, le principe de fonctionnement est le même. Je conseille donc d'observer d'abord une tour et ses périphériques. Ensuite, on peut comparer avec le portable ou la tablette :
L'écran, le clavier, la zone tactile pour la souris, les hauts-parleurs sont intégrés dans la machine.
Il y a des prises pour relier une imprimante, un scanner, un modem, une souris classique, etc...
Le portable ou la tablette peuvent fonctionner sans prise électrique : ils ont une batterie qu'il faut régulièrement rechargée.
Et l'unité centrale ? Elle se trouve à l'intérieur, sous le clavier, avec les mêmes composants, plus compacts, que dans une tour. En définitive, c'est la même machine.
L'ordinateur : une boîte noire ?⚓
L'unité centrale maintenant identifié, on peut aller plus loin en essayant de comprendre comment elle fonctionne à l'intérieur.
Dans l'idéal, si vous disposez d'une tour que vous pouvez ouvrir, ce sera tout de suite plus visuel. Personnellement, je dispose aussi d'un stock de vieux composants qui permet aux élèves d'avoir en main un disque dur, une barrette mémoire, une carte graphique, etc...
Sans rentrer dans les détails techniques, on peut donner quelques explications simples :
Le bloc d'alimentation (7) : il distribue l'électricité aux différentes parties.
La carte mère (2) : c'est le support pour les autres composants. Elle dispose donc de prises ou ports (4) sur lesquelles vont pouvoir être rajoutés de nouveaux éléments. Il est important de préciser que les cartes mères actuelle intègrent à la fois la carte son et la carte graphique.
Le processeur (3) : il gère les différentes tâches à effectuer, défini les priorités, attribuent les ressources de mémoires. C'est un peu le "cerveau" qui gère l'ensemble. Si vous observez à l'intérieur d'une tour, il sera caché par un ventilateur car c'est un "cerveau" qui chauffe.
Les barrettes mémoires (5) : elles mémorisent le travail en cours, mais ne peuvent fonctionner que si l'ordinateur est sous tension 'en cas de coupure d'électricité, tout est perdu !). C'est pour cela qu'un document devra être enregistré sur un autre support, le disque dur.
Le disque dur (9) : c'est la mémoire à long terme de l'ordinateur où sont enregistrés les fichiers.
Les cartes graphiques et sons (6) : elles peuvent être rajoutées pour augmenter les performance d'un ordinateur. Une carte graphique supérieure à celle intégrée dans la carte mère peut être nécessaire pour certains jeux. De même, quelqu'un qui travaille le son (enregistrement, mixage) peut avoir besoin d'une carte son plus performante.
Le lecteur (8) de CD et DVD : en fait, même s'il se trouve dans l'unité centrale, il correspond davantage à un périphérique.
Remarque : la fiche ci-contre a été conçue à partir de définitions proposées par des élèves de CM2.
Qu'est-ce qu'internet ?⚓
Rappel du programme 2015 de géographie, classe de CM2 :
Thème 2 : Communiquer d'un bout à l'autre du monde grâce à l'Internet
| À partir des usages personnels de l'élève de l'Internet et des activités proposées pour développer la compétence « S'informer dans le monde du numérique », on propose à l'élève de réfléchir sur le fonctionnement de ce réseau. On découvre les infrastructures matérielles nécessaires au fonctionnement et au développement de l'Internet. Ses usages définissent un nouveau rapport à l'espace et au temps caractérisé par l'immédiateté et la proximité. Ils questionnent la citoyenneté. On constate les inégalités d'accès à l'Internet en France et dans le monde. |
Historique d'internet⚓
L'histoire d'internet est vite complexe et repose sur des données très techniques. Si vous voulez l'aborder dans le détail, vous trouverez facilement des documents sur internet. Je vous renvoie à deux sites :
Une page web assez synthétique "Brève histoire d'internet".
Si vous voulez que les élèves procède à une recherche, l'encyclopédie junior en ligne Vikidia donne des réponses simples.
Pourquoi aborder l'histoire d'internet ?
Internet a commencé à se généraliser à la fin des années 1990. C'est à dire que les élèves sont nés à l'ère d'internet et on parfois du mal à imaginer qu'il n'a pas toujours existé, tout comme les téléphones portables. On aborde là l'histoire des télécommunications.
Internet a été créé suite à une demande du ministère de la défense américain dans les années 1960. Le langage utilisé est donc l'anglais : ainsi s'explique pourquoi une adresse e-mail ou une adresse URL ne peut pas contenir d'accent ou de ç. Internet fonctionne selon les normes typographiques de la langue anglaise.
Les différents services qu'offre internet ne sont pas tous apparus en même temps :
Le premier navigateur était Netscape, supplanté par Internet Explorer de Microsoft, puis par Firefox.
Google ou YouTube n'ont pas toujours existé.
Les réseaux sociaux sont récents. Le premier était Myspace, peu à peu supplanté par Facebook, Twitter, etc...
En abordant ainsi quelques aspects de la chronologie d'internet et en repérant sur le schéma ci-dessous l'apparition des services actuellement les plus utilisés, cela permet aux élèves de situer l'ensemble dans un contexte historique. Ils peuvent aussi se poser la question : quel âge avais-je ou quel âge avaient mes parents quand Google a été créé ? Facebook ? Amazon ?
Cliquer pour agrandir.
Le fonctionnement d'internet⚓
Pour commencer une séance sur le fonctionnement d'internet, je pose généralement la question : "Qu'est-ce qu'internet ?" Et la réponse la plus fréquente que j'obtiens est : "Internet, c'est Google !".
Partons donc de cette réponse pour faire évoluer les représentations :
- Comment fonctionne Google ?
- On tape des mots pour obtenir des pages, des images, des vidéos ...
- Est-ce que ces pages, images ou vidéos sont contenus dans l'ordinateur ?
Moment de flottement, tout le monde n'est pas d'accord.
- Est-ce que parfois, Google ne fonctionne pas ?
- Oui, quand la box est en panne ou débranchée ou quand le wi-fi ne passe pas.
On arrive là à deux notions importante : la connexion et la communication. On peut alors commencer à construire le schéma d'internet.
Le document ci-dessous est une capture d'écran d'un schéma construit progressivement avec des élèves de CM2 sous OpenBoard, à partir de questions et d'explications. Si vous voulez procéder de la même manière, vous pouvez télécharger le fichier ZIP contenant le dossier avec les images et l'installer dans la librairie d'images d'OpenBoard (pour connaître la procédure, sur mon espace Canoprof, ouvrir le document Logiciels pour TNI : Open-Sankoré et OpenBoard puis aller dans le chapitre Passer d'Open-Sankoré à OpenBoard et le sous-chapitre Récupérer les documents et les librairies d'Open-Sankoré pour les installer sous OpenBoard).
Vous pouvez aussi utiliser le document tel quel et l'expliquer.
Questions et explications pour construire le schéma :
- De quoi a-t-on besoin pour aller sur internet ?
- D'un ordinateur ! (placement du premier ordinateur en bas à droite)
- On a vu que l'ordinateur doit être relié à la box. Comment ?
- Par un câble ! Par le wi-fi ! (placer le deuxième ordinateur et le modem et les relier par des traits pour le câble et le wi-fi. Expliquer ce qu'est le wi-fi -communication par ondes radios- ce qu'est un modem et les différents fournisseurs d'accès à qui on paye un abonnement -internet n'est pas gratuit !- d'où les différents noms des box : Livebox, Freebox, etc...). La dimension économique d'internet commence à prendre forme.
- Ce modem, à quoi est-il relié ?
Certains sitent une parabole, je la rajoute donc avec le satellite. Mais la connexion à la ligne téléphonique n'est pas une évidence pour les élèves. Je les aide donc en demandant :
- Quel autre appareil est connecté au modem ?
- Le téléphone ! Internet utilise donc les lignes téléphoniques.
- Peut-on communiquer avec d'autres personnes grâce à internet ?
- Oui, par e-mail, par facebook, par twiter, etc... Il y a donc un autre correspondant, je place le troisième ordinateur et son modem.
Ensuite, la circulation de l'information doit être expliquée :
les serveurs ou data center
les moteurs de recherche pour s'y retrouver entre tous les serveurs
les navigateurs pour décoder et lire l'information
Internet et l'environnement⚓
La dimension économique d'internet a commencé à être abordée avec les fournisseurs d'accès. On peut la détailler en listant les différents métiers concernés : vendeurs de matériel informatique, concepteurs de site, gestionnaire de sites, dépannage et conseil en ligne, pose et entretien des lignes téléphoniques, etc...
Mais une des autres dimensions économique est la fabrication du matériel informatique et son fonctionnement :
Origine des matières premières
Industrie de l'informatique
Consommation d'énergie
Ces trois points posent également la question de l'impact écologique d'internet. Un certain nombres de manuels traitent de cet aspect. Vous pouvez aussi vous référer au document réalisé par l'ADEME sur la face cachée du numérique.
Trouver une information sur internet⚓
Comment fonctionne un moteur de recherche ?⚓
Les moteurs de recherche fonctionne à partir d’algorithmes ou "robots" qui explorent automatiquement le web à la recherche de nouvelles pages. Sur ces pages, ils indexent et enregistrent les mots qui sont contenus. Quand on fait une recherche à partir de mots-clés, le moteur de recherche va donc se référer à cet index pour nous fournir des pages.
Il faut néanmoins connaître certaines règles de fonctionnement :
Les robots explorent le web en suivant les liens entre les pages. Des pages "orphelines" qui ne sont pas citées à travers des liens ont peu de chance d'être indexées. A l'inverse, des pages qui sont citées par de nombreux liens sur d'autres pages seront mises en avant.
La pertinence du mot-clé est également importante. Si ce mot clef est dans le titre ou dans l'URL, la page sera davantage mise en avant que si le mot clef est dans le contenu de la page.
Autre critère, le nombre de visites ou popularité : plus une page est consultée, plus elle sera mise en avant par les moteurs de recherche.
Les "robots" excluent tous les petits mots dits "mots vides" comme les articles (le, la, un, une, des, ...), les prépositions (à, de, sur, sous, en, ...), etc...
Les moteurs de recherche se financent en mettant en avant de tout résultat de recherche des sites sponsorisés en rapport avec les mots-clés.
Ces quelques points, qui ne sont qu'un bref résumé, permettent néanmoins de donner les bases aux élèves afin qu'ils sachent mieux utiliser les moteurs de recherche et choisir les mots-clés.
Pour en savoir plus, consulter Comment fonctionne un moteur de recherche ?, page très synthétique et claire réalisée par Tony Archambeau sur le site InfoWebMaster.
Choisir un moteur de recherche⚓
Il existe différents types de moteurs de recherches qui préservent plus ou moins la vie privée :
Les moteurs de recherches qui enregistrent l'adresse IP de l'ordinateur et les pages consultées, certains utilisant même la géolocalisation pour proposer dans les pages sponsorisées des sites de services proches de chez soi ou des propositions publicitaires liées à vos recherches précédentes (c'est le cas de Google, Bing, Yahoo, ...).
Les moteurs de recherche qui garantissent la vie privée et n'enregistrent ni IP, ni pages consultées (DuckDuckGo, Qwant, ...).
Les moteurs de recherche qui financent par leur publicité des actions solidaires (projets sociaux, protection de l'environnement). Ils garantissent également la vie privée (Ecosia, Lilo, ...).
Les agrégateurs : ce sont des moteurs de recherche qui utilisent les résultats d'indexation d'autres gros moteurs de recherche comme Google ou Yahoo. Certains utilisent un filtre pour supprimer tous les traceurs de ces moteurs de recherche et vous garantissent la confidentialité (c'est le cas de Startpage).
Pour en savoir plus, consulter ce comparatif de 6 moteurs de recherches.
Alors quel moteur de recherche utiliser avec les élèves ?
Google est le plus utilisé (environ 90 % des recherches mondiales), on ne peut donc pas l'exclure, mais il faut apprendre aux élèves à bien l'utiliser (voir ci-dessous la recherche d'images libres de droit) et, surtout, leur expliquer que tout ce qu'ils font, toutes les pages visitées, sont gardées en mémoire pour un usage publicitaire ciblé.
Par contre, la plupart des élèves ne connaissent pas ou peu les autres moteurs de recherche. Leur apparence et leur fonctionnement peuvent être différents. On peut leur demander d'utiliser l'un de ces moteurs de recherche ou de comparer, pour les mêmes mots-clés, les résultats obtenus selon le moteur de recherche.
Méthode : Comment accéder à d'autres moteurs de recherche que Google ?
Première méthode :
Pour une recherche documentaire avec Firefox (dans l'exemple ci-contre sur le grand panda), les élèves peuvent taper leurs mots-clés dans la fenêtre de recherche de la barre de menus. A ce moment-là s'affichent les différents moteurs de recherche enregistrés. En cliquant sur l'un ou l'autre, la recherche sera lancée avec le moteur choisi.
Remarques :
En cliquant sur paramètres de recherche, vous pouvez modifier la liste des moteurs de recherche, mais aussi définir le moteur de recherche à utiliser par défaut (dans cette fenêtre, il s'agit de Qwant).
En allant sur la page d'accueil d'un nouveau moteur de recherche, il vous propose généralement d'installer une extension pour qu'il soit enregistré dans votre navigateur.
Deuxième méthode :
Vous pouvez définir le moteur de recherche par défaut :
Sous Firefox, cliquer dans la barre de menus sur Outils, puis Options, puis Recherche.
Dans Moteur de recherche par défaut, sélectionner celui de votre choix (ici encadré en rouge).
Cliquer pour agrandir.
Troisième méthode :
Vous pouvez définir comme page d'accueil à l'ouverture du navigateur le moteur de recherche de votre choix :
Commencer par aller sur la page d'accueil du moteur de recherche choisi et copier son URL.
Sous Firefox, cliquer dans la barre de menus sur Outils, puis Options, puis Accueil.
Dans Page d'accueil et nouvelle fenêtre, coller l'adresse URL du moteur de recherche choisi (ici encadré en rouge).
Cliquer pour agrandir.
Complément : Un moteur de recherche junior
Qwant, moteur de recherche européen a développé une version pour les plus jeunes, Qwant Junior, qui protège la vie privée et qui adapte ses filtres de recherche et les pages proposées à l'âge des élèves. Il propose aussi une options Carnets sur inscription.
Utiliser des mots clefs⚓
Comme on l'a vu plus haut, les moteurs de recherche ne se soucient pas des "petits mots" ou "mots vides" (à, de, le, la, etc...). Pour que des élèves apprennent à utiliser des mots-clés, ils doivent réfléchir à deux aspects :
La pertinence des mots-clés, ceux-ci pouvant être un mot de même famille, un synonyme, mais pas forcément le mot utilisé dans une question pour une recherche.
Le nombre de mots-clés : il est bien de combiner plusieurs mots-clés pour augmenter les chances d'obtenir des pages pertinentes. Mais il ne faut pas non plus trop en mettre. D'ailleurs, si l'on suit la progression de la plupart des moteurs de recherche, on se rend compte que, passés les premiers résultats, les pages proposées ne concernent parfois qu'un seul mot-clé.
Avant de laisser les élèves en autonomie pour de la recherche sur internet, il est donc bien de prévoir une ou plusieurs séances pour définir les mots-clés et leur choix.
Méthode : Choisir des mots-clés
Ci-dessous un travail d'entraînement que j'avais réalisé avec des élèves de CM2 :
Sur TBI ou avec un vidéoprojecteur, faire une recherche sur un thème de votre choix dans la fenêtre de recherche en haut de la barre de menus. Comparer les résultats obtenus avec plusieurs moteurs de recherche :
- repérer les sites commerciaux sur certains moteurs de recherche qui apparaissent au début.
- identifier le titre de la page (en bleu et gros caractères), l'adresse URL (en vert) et le résumé.
savoir utiliser ces renseignements pour choisir une page pertinente : demander aux élèves sur quelle page ils cliqueraient, faire l'essai.
Travail de recherche par groupes de 2 :
Proposer une question : Qui et à quelle date a réussi à faire voler un avion à moteur pour la première fois ?
Au brouillon, chaque groupe choisit et note trois et seulement trois mots clefs.
Comparer les mots clefs proposés par chaque groupe, leur pertinence.
- Exclure les mots-clés qui contiennent des "mots vides", les groupes concernés doivent recommencer.
- Exemples de mots-clés à tester : premier avion moteur ; date vol avion ; vol premier avion ; date avion moteur ; etc...
Par groupes, taper les mots clefs choisis sur un moteur de recherche pour trouver la réponse. On peut attribuer à chaque groupe un moteur de recherche différent.
Certains groupes ne trouvent pas :
- pertinence des mots-clés ? Dans ce cas, en changer
- difficulté à choisir la page, clic au hasard. Dans ce cas, se concentrer sur la lecture du résumé.
Confronter les réponses trouvées. Si les réponses sont différentes, pourquoi ?
- pertinence des mots-clés.
- choix d'une mauvaise page :est-ce que le résumé a été consulté ?
Prolongements possibles :
Chaque groupe invente une question qui contient trois mots-clés.
Il valide le choix des mots-clés sur un moteur de recherche : trouve-t-on la réponse ? Sinon, réécriture de la question.
Échange des questions entre groupes qui doivent trouver la réponse.
Les encyclopédies junior en ligne⚓
L'utilisation des moteurs de recherche va souvent amener les élèves vers des pages d'un niveau parfois trop compliqué pour eux. En particulier, le réflexe est de cliquer sur les pages Wikipédia souvent trop fournies et trop complexes.
Deux solutions pour remédier à ce problème :
C'est vous qui fixez les mots-clés et, ayant préparé avant la séance et repéré les résultats de recherche, vous indiquez quels pages peuvent être consultées. En procédant ainsi, vous risquez d'ailleurs d'essayer plusieurs combinaisons de mots-clés pour obtenir des sites pertinents pour vos élèves dès la première page de résultats.
Utiliser des encyclopédies junior en ligne (voir ci-dessous).
Vikidia⚓
Vikidia est une version junior de Wikipédia avec son propre moteur de recherche interne. Tous les sujets n'y sont pas traités, parfois, il manque certains renseignements, mais c'est une bonne base de documentation. Les élèves peuvent y mener leurs recherches, quitte à aller chercher un renseignement complémentaire sur un autre site.
WIKIMINI⚓
Wikimini se différencie de Vikidia par le principe que les articles sont rédigés par des enfants ou des adolescents. Cela peut d'ailleurs constituer un projet de recherche documentaire et d'écriture pour une classe. Un modérateur vérifie le contenu avant toute publication.
Les articles dans Wikimini sont en général moins riches que ceux de Vikidia, mais ils sont rédigés dans un langage plus facile d'accès.
En général, je demande aux élèves de commencer leur recherche sur Wikimini, puis de les compléter sur Vikidia.
Encycoop⚓
Réalisé par l'ICEM Pédagogie Freinet, Encycoop reprend dans sa base de données le contenu de la plupart des BTj.
Il faut savoir que l'écriture d'une BTj suit un parcours particulier avec une validation par des classes lectrices :
Écriture d'une BTj par un auteur adulte, souvent un enseignant, avec ou sans l'aide de sa classe.
Relecture du projet lors de stages du chantier BTJ. Réécriture suite aux remarques.
Lecture par les élèves de classes lectrices de la première version : remontée à l'auteur des remarques, difficultés de compréhension, renseignements manquants, etc...
Modifications par l'auteur en fonction des remarques des classes lectrices et validation par le chantier BTj.
Encycoop n'est pas un service gratuit. Sur le site, vous avez accès à une démonstration. Sinon, il faut s'abonner à BTj, ce qui permet de recevoir les N° BTJ papier en classe, d'avoir un mot de passe pour l'accès à l'ensemble d' Encycoop et l'accès aux FTj, des fiches documentaires en deux pages réalisées par des classes et téléchargeables en PDF.
Internet et droits d'usage⚓
Quelles pratiques ?⚓
Dès lors que les élèves vont utiliser internet pour y rechercher des informations ou pour en publier, il est essentiel d'aborder la questions des droits d'usage et de la protection. Évidemment, ce sont des notions complexes à aborder progressivement, de préférence à travers des exemples. La simple signature d'une charte par les élèves ne suffit pas si elle ne s'accompagne pas de débats et d'une réflexion qui accompagnent les pratiques de classe.
Par exemple :
Lors d'une recherche documentaire sur internet, demander aux élèves de citer l'auteur et le site internet. Cette consigne doit s'accompagner d'une explication sur le respect des droits d'auteur.
Sur un site ou blog de classe, ne jamais citer de nom de famille sous un texte ou un dessin. Pourquoi ? On aborde la notion de protection de la vie privée et la notion de protection des mineurs.
Pour une exposition, chercher des images libres de droits. C'est une autre façon d'aborder le droit d'auteur et les différentes licences.
Pour bien aborder les notions de droits d'usage, droits d'auteur, protection de la vie privée, les notions suivantes sont à aborder ou maîtriser :
Être soi-même au courant, en tant qu'éducateur, de la législation.
Qu'est-ce que le droit ? Notion importante à définir avant même de vouloir l'appliquer à internet (droits du citoyen, droits de l'enfant, droits à l'école, etc...
Qu'est-ce qu'un auteur ? Les élèves en ont une première notion à travers les auteurs de livres, mais il faut l'étendre à tout écrit, aux photos, aux vidéos, à la voix, aux logiciels, etc... De même, expliquer qu'eux-même ont des droits et peuvent être des auteurs.
Respecter les autres : respect de la vie privée, de l'image, notion de diffamation, etc...
Contractualiser le respect de ces droits et devoirs à travers la signature d'une charte, soit à partir d'un modèle préconçu, soit écrite par les élèves.
Rappel : Respect de la législation
La quantité et la facilité de circulation des informations et des contenus sur l'Internet ne doivent pas faire oublier la nécessité de respecter la législation. L'Internet et les services de communication numériques ne sont pas des zones de non-droit.
Outre l'atteinte aux valeurs fondamentales de l'Éducation Nationale (en particulier les principes de neutralité religieuse, politique et commerciale), sont également interdits et le cas échéants sanctionnés par voie pénale :
l'atteinte à la vie privée d'autrui
la diffamation et l'injure
la provocation à commettre des actes illicites ou dangereux
l'incitation à la consommation de substances illicites
la provocation aux crimes, à la discrimination, à la haine raciale et à la violence
l'apologie des crimes et la négation de crimes contre l'humanité
la contrefaçon de marque
la reproduction, représentation ou diffusion d'une œuvre en violation des droits d'auteur
les copies de logiciels commerciaux pour quelque usage que ce soit, hormis une copie de sauvegarde dans les conditions prévues par le code de la propriété intellectuelle
Extrait "Charte d'usage de l'Internet, des réseaux et des services multimédias au sein de l'école" - Le numérique à l'école - Académie d'Orléans-Tours
Ressources sur les droits d'usage et la protection⚓
Pour les enseignants et les éducateurs⚓
Internet responsable sur éduscol, à consulter en particulier :
les fiches Légamédia
Deux documents sur l'espace Canoprof de l'Atelier CANOPE 19 :
Le droit : document court de synthèse accompagné de fiches d'autorisation diverses
Internet responsable et droit : documents très complet sur l'utilisation des documents en classe, leur publication, la communication, les réseaux sociaux, les jeux, de nombreux liens, etc...
Pour aborder les notions de droit et de protection avec les élèves⚓
Le site EDUCADROIT propose de nombreuses ressources selon les tranches d'âges pour aborder la notion de droit et tous les thèmes qui y sont liés.
Le site Internet sans crainte propose des documents, des outils et diverses ressources pour les enfants de 7 à 12 ans, les enfants de 12 à 17 ans, les parents, les enseignants et éducateurs.
Toujours sur le site Internet sans crainte, ce guide Internet citoyen téléchargeable en PDF et coécrit par Les Francas, les CEMEA, la Ligue de l'enseignement et la FCPE.
Pour les demandes d'autorisation et la rédaction de chartes⚓
Sur éduscol, la boite à outils d'internet responsable pour les diverses demandes d'autorisation indispensables pour toutes publications avec des enfants : documents à télécharger au format Word, OpenOffice ou PDF.
Pour la rédaction de chartes à l'école :
La mission TICE 38 de l'Académie de Grenoble a réalisé un travail intéressant sur la rédaction d'une charte et son explication aux élèves.
La circonscription de Lamballe, Académie de Rennes, a répertorié différents exemples de chartes d'usage de l'informatique à l'école.
Citer ses sources⚓
Définition : Qu'est ce que le droit de citation ?
Le Code de la propriété intellectuelle prévoit que, lorsqu'une œuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire les courtes citations justifiées par un caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information.
Pour valablement constituer une exception au monopole d'exploitation de l'auteur, la courte citation doit remplir plusieurs conditions cumulatives :
La citation ne doit pas porter atteinte au droit moral de l'auteur : il faut respecter l'esprit et la forme de l'œuvre initiale, ne pas la dénaturer.
La mention de la source doit être claire : le nom de l'auteur (et le cas échéant de l'éditeur) doivent être indiqués, cela permet de respecter le droit à la paternité de l'œuvre originale. L'utilisation de guillemets et de caractères en italique permet d'éviter tout risque de confusion avec l'œuvre originale.
L'utilisation de la citation doit être justifiée par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle elle est incorporée.
La citation doit être courte : cela est apprécié au cas par cas, en fonction de la longueur de l'œuvre originale et de la citation, mais également de l'importance qualitative de l'extrait cité.
Ce droit de citation doit être respecté la plus tôt possible par les élèves. Par rapport à une recherche sur internet , il conviendra donc que :
Le site sur lequel le renseignement a été trouvé soit cité (par exemple : source Vikidia).
L'auteur, s'il est est indiqué, est cité.
Pour une publication sur un site ou un blog d'école, l'auteur et le site sont cités, mais en plus, un lien doit renvoyer vers le site où a été trouvé la citation.
L'enseignant se doit également de montrer l'exemple. Sur les documents qu'il crée et utilise en classe, la source doit être indiquée (auteur et éditeur pour un livre, au minimum le site pour une source trouvée sur internet).
Complément : Pour en savoir plus
Chercher des images libres de droit⚓
Les élèves utilise souvent internet pour y trouver des images pour des exposés, une page de garde, illustrer un article, etc...
Certains moteurs de recherche permettent de filtrer les images par type de licences (images réutilisables, images modifiables, ...). De même, il existe des sites qui proposent des banques d'images libres de droits. Dans tous les cas, le droit de citation s'exerce : si l'image est mise à disposition gratuitement, cela n'exclut pas de citer son auteur ou la page du site dont elle provient.
Les sites d'images gratuites⚓
WIKIMEDIA COMMONS est l'un des sites d'images libres de droits certainement le plus utilisé. Il se décline en plusieurs langues, le lien revoyant vers la version française.
Quand une image a été choisie, en cliquant sur l'onglet , on obtient la source de l'image ainsi que le choix entre différentes résolutions.
Pixabay est un autre site très riche et en français.
Quand une image a été choisie, en cliquant sur , on a le choix entre différentes résolutions d'images.
Il existe d'autres sites d'images gratuites et libres de droits, mais beaucoup sont en langue anglaise, ce qui peut limiter la recherche des élèves. Le site WIKICLIC propose une sélection de 25 sites pour trouver une image libre de droits.
Sélectionner le type de licence dans un moteur de recherche⚓
Tous les moteurs de recherche n'offrent pas cette option. Ci-dessous les moteurs de recherche qui permettent de sélectionner les images par licences et la méthode pour les afficher.
Google⚓
Taper le ou les mots-clés, aller dans Images, cliquer sur Outils pour ouvrir le menu inférieur, puis sélectionner les Droits d'usage.
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Bing⚓
Taper le ou les mots-clés, aller dans Images, cliquer sur Filtres à droite pour ouvrir le menu inférieur, puis cliquer sur Licence et sélectionner selon votre choix.
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Qwant⚓
Taper le ou les mots-clés, aller dans Images. A droite, cliquer sur l'onglet Licence et sélectionner selon votre choix.
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